Astaffort, Lot-et-Garonne, dix kilomètres d’Agen, six cents de
Paris...
Deux « ils font quoi là ?» devraient finir par se rapprocher ?...
Malgré l’énorme différence ? Comment un mec pourrait ne pas
espérer quelques instants d’intimité ?... et pas un quart de
seconde d’attendrissement vers moi... La belle et le banal...
Une chance sur mille qu’une fille comme ça vive seule...
Approcher. Lui parler. Lui parler de quoi ? Comment aborder
une fille comme ça ? Je faisais comment avant ? A force de
vivre loin des humains, même ça, aborder quelqu’un, devient un
vrai casse-tête !
Demander : tu es auteur, compositrice ou interprète ? La
question sûrement la plus posée.
Page 16 :
« Les rencontres coûtent plus de 350 000 francs, le budget n’est
pas encore bouclé, il manque encore une subvention. »
Sauveur de la chanson avec des subventions ! et je l’avais cru
mécène !... tout le monde en dehors du milieu doit l’imaginer
bienfaiteur d’Astaffort... Achetez du Cabrel, monsieur C.,
l’homme différent, la star providentielle se consacre aux
débutants...
Quelques mots de notre Gallois préféré qui montre le chemin (à
qui le tour ?) en démontrant qu’un artiste de renom peut
s’intéresser à de jeunes auteurs...
Page 39 :
Minitel :
Francis Cabrel – Astaffort – 47
Il n’y a pas de réponse avec le nom complet
Rechercher sur une partie du nom : SUITE
SUITE
Il n’y a pas de réponse
Voix du scud – Astaffort.
Il n’y a pas de réponse avec le nom complet.
Je m’aperçois avoir tapé S C U D.
Voix du sud – Astaffort.
Une réponse : 1 rue du Plaplier.
Page 43 :
J’ai arrêté l’informatique pour me consacrer à l’écriture. Pour
lire et écrire. Des romans (le premier est en phase de correction)
et des chansons (en voici deux tirées au hasard parmi trente
écrites).
J’attends des rencontres d’Astaffort la possibilité de croiser des
compositeurs et des interprètes aussi motivés que moi... et en
recherche d’un auteur imprégné des plus grands textes littéraires,
imprégné de musique.
Page 52 :
Cabrel à la campagne, tu parles ! quelle faute de goût. En plus
« en banlieue » d’une centrale nucléaire ! Il vit dans un hameau ?
En bourgeois d’Astaffort. Fortuné. En Astaffortuné. Le mot me
plaît. Je sors le bloc notes spécialement acheté pour cette
aventure, griffonne ce néologisme avec un vulgaire bic, arrache
la feuille et cache ce terme au fond de mon portefeuille. Surtout
ne pas le répéter ! Le déposer avant ! J’hésite à avancer. Je sens
les perturbations proches. Vibrations négatives.
Le bâtiment :
« Voix du Sud » – « Astaffort Arts Martiaux Judo – Ju – Jitsu –
Taïso » - « Musique et culture – Ecole de musique et de danse »
De la mauvaise pierre, rejointée à la va-vite. Bon, le cadre des
fenêtres, le linteau surtout, quand même...
Un muret d’environ un mètre cinquante entoure le bâtiment.
Une ancienne plaque : Faubourg Corné.